" Avec les beaux jours qui reviennent, les balades se font plus nombreuses. Et avec elles, les opérations « coup de poing », rapportées par la presse écrite régionale. [...] Ces contrôles
sont parfois justifiés, par exemple lorsqu’il s’agit de mettre fin à des comportements dangereux ou pénibles (vitesse excessive, nuisances sonores, etc.). Malheureusement, les agents
assermentés ne font pas toujours preuve de discernement. Ainsi, les PV au motif de « non carrossabilité » restent nombreux.
Ca progresse... doucement
En effet, on note un progrès. A force de leur rabâcher (et de faire annuler leurs PV), les polices "vertes" ont enfin enregistré que les chemins ruraux sont ouverts par nature à la
circulation des 4x4, motos et autres quads, quelque soit leur largeur ou leur aspect praticable ou non. Méfiance quand même, car il reste encore ici où là quelques escouades qui n'ont pas
encore tout assimilé…
Ce qu'il faut retenir
Surtout, restez bien sur les voies ouvertes à la circulation publique : routes, chemins ruraux (encore souvent appelés « communaux ») et voies privées ouvertes à la
circulation publique des véhicules à moteur. Ces dernières sont malheureusement difficiles à identifier.
Voici quelques indices simples pour vous y aider : si le chemin est assez large pour permettre le passage d’une voiture, s’il est visiblement utilisé comme voie de passage (traces de
roulage, ornières…), s’il est ou a été aménagé (empierrement, talus, fossés, murets, même à l’état de vestiges), s’il est entretenu, même irrégulièrement (fauche de l’herbe, taille des
haies…), vous êtes légitimement en droit de penser qu’il est ouvert à la circulation publique.
En pratique, moins le chemin a l’air praticable, et plus vous augmentez le risque d’être verbalisé en cas de rencontre avec un agent ONF ou ONCFS. Si, par exemple, vous roulez sur
une piste de débardage pourrie, avec des rochers de soixante centimètres, et qu’elle n’est pas cadastrée comme « chemin rural », vous avez toutes les chances d’être indéfendable en cas de
PV.
Bien entendu, dans tous les cas les chemins – ruraux ou privés – doivent être dépourvus d’une signalisation d’interdiction (panneau ou obstacle type barrière, chaine) ou
d’appartenance (« chemin privé »).
Sur les chemins ruraux, les limitations de circulation doivent faire impérativement l’objet d’un arrêté municipal ou préfectoral « motivé », c’est-à-dire justifié par des motifs
sérieux et démontrés. Elles doivent obligatoirement être signalées à l’entrée de la voie par un panneau conforme. Le moyen le plus simple pour trouver les chemins ruraux reste de
consulter le site www.geoportail.fr, qui vous permet de superposer cartes IGN et cadastre.
Les randonneurs motorisés sont sympas
On ne fera pas l'injure à nos adhérents de leur rappeler que leur comportement doit être irréprochable. Toutefois, vous pouvez encore croiser quelques énervés, à qui vous pourrez toujours
essayer de donner les quelques conseils suivants :
Soyez toujours courtois avec les riverains, les exploitants agricoles ou forestiers, et les autres randonneurs.
Certains usagers cherchant le calme peuvent être surpris pas le passage de véhicules. On croise donc les promeneurs au ralenti, et on arrête les moteurs le temps du passage des
cavaliers.
Les exploitants méritent aussi tout votre respect. Respectez la propriété privée.
N’hésitez jamais à rouler au pas, voire à stopper quelques instants pour discuter. Un salut ne gâche rien, bien au contraire !
De plus, roulez de préférence en petit groupe. Les convois de 20 ou 30 véhicules à la queue leu leu produisent généralement un très mauvais effet.
Enfin, ne prenez pas la randonnée pour une compétition. N’oubliez pas que pour un piéton la vitesse est perçue de manière très subjective. Croiser à faible distance un véhicule
roulant à 30 km/h, cela peut-être effrayant pour un marcheur à l’arrêt.
Bonnes balades à toutes et à tous ! "
Pour en savoir plus :
Le livret "Loisirs Verts motorisés : stop à la désinformation !" contient un "vrai/faux" tordant le coup aux idées reçues.
Il est téléchargeable gratuitement ici :
http://www.codever.fr/doc/index.php?cu=24>http://www.codever.fr/doc/index.php?cu=24
Le Guide Pratique (32 pages) aborde plus en détail la réglementation, avec des photos et des explications simples et concrètes. Pour l'obtenir, il suffit
d'adhérer au Codever. (40 €/an pour un particulier, 120 € pour un club).
Pour adhérer, cliquez ici :http://www.codever.fr/adherer/index.php?cu=-99
|